J-30

J’ai décidé de consacrer cet article à un bilan de mes 6 premiers mois à Paris (enfin 5 mois plus exactement, puisqu’il me reste un mois avant la fin de mon stage). Cette idée n’a pas germé seule, effectivement j’avais vu l’article de ma copine Clara du blog Jumelle Ln. Je me suis dit que faire un point sur mon expérience à Paris serait judicieux. Je suis arrivée à Paris comme on arrive dans une nouvelle ville, je n’étais pas spécialement excitée à l’idée d’y vivre, je l’ai fait parce qu’il fallait que je le fasse… J’étais « résolue », lorsque l’on vient de province (comme ils aiment nous appeler ici), Paris incarne une certaine ascension sociale et surtout une plus grande perspective d’évolution d’un point de vue professionnel. J’évolue dans le monde de la communication, un secteur  bouché où les budgets et les grosses agences se trouvent ici, alors je me suis lancée. Ma plus grande inquiétude était de parvenir à me repérer dans le métro, c’est idiot mais je m’en faisais une montagne, tout le monde me disait « les gens à Paris sont des sauvages, ils vivent que pour eux, tu pourras te gratter pour avoir de l’aide ou de la sympathie ». Encore des clichés bien tenaces, par expérience je trouve que les parisiens sont normaux juste plus stressés que la moyenne. En même temps, ils travaillent dur et ne ménagent pas leur effort. Pour ma part tous les gens que j’ai croisé sur mon chemin ont été extras, sympathiques, avenants et loin d’être imbuvables.

Ce que j’aime à Paris c’est le champ des possibles, il y a tant de choses à découvrir et à faire, c’est dingue. On peut découvrir un spot à chaque coin de rue. Seul hic, Paris n’est pas une ville pour les fauchées, non sans rire, la ville crée un réel sentiment de frustration. A coté de ça, le peu que j’ai eu la possibilité de faire je l’ai réellement apprécié. Les choses sont précieuses parce qu’elles sont rares.

Coté shopping, je n’ai pas vraiment craqué dans les magasins ou alors dans des choses qui mettaient vraiment utiles.Ce que je garde à l’esprit au 2/3 de mon parcours c’est plutôt le climat, le temps est vraiment capricieux ici et cela à tendance à déteindre sur mon moral. Quand tu dois sortir tous les jours avec un parapluie « parce qu’on ne sait jamais » (Christophe Maé sort de ce corps) tu te dis que le temps du dud te manque. Je crois qu’avec le temps je pourrais réellement dire « J’aime Paris et elle me le rend bien ».

Bisettes

Bombers

Marinière

Slim : Cimarron

Bottines : Timberland via Spartoo